Échangé contre la femme d'un officier franquiste, Koestler a ramené les notes qu'il avait prises en attendant son exécution : Un testament espagnol, sa plus belle œuvre.
« Le survivant est un vivant sans doute, mais il demeure conscient de ce que le soleil peut se coucher à midi, et il reste solidaire de certains morts devant lesquels il doit tous les jours justifier sa survie. Il n'échappe plus au dialogue avec la mort, au thème obsédant de celui-ci le sens de la vie, de l'être et du paraître, de la victoire et de la défaite. »