Je voudrais placer en exergue de cet avant-propos deux citations extraites de Un soir, Aragon..., livre de Pierre Lartigue consacré à la fameuse soirée du théâtre Récamier le 14 décembre 1965 au cours de laquelle Aragon a présenté six jeunes poètes (Maurice Regnaut, Jacques Garelli, Jacques Roubaud, Pierre Lartigue, André Libérati et Bernard Vargaftig) : l’une d’Aragon, désignant ces jeunes poètes comme « mes merveilleux inconnus », indiquant par là qu’il misait, qu’il pariait sur eux, et l’autre de Pierre Lartigue : « l’héritage n'est pas un Fort-Chabrol. Plutôt une clef ».